Télétravail : Le MEDEF toujours à l’arrière-garde !

Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, ne souhaite pas le retour au télétravail imposé pour des raisons sanitaires.

Il préfère que chaque entreprise choisisse librement !

Pourtant dans son avis du 20 novembre, le Conseil scientifique préconise un « élargissement du télétravail ». 
La cinquième vague de COVID démarre de façon fulgurante.

Que les collaborateurs prennent des risques pour leur santé, que l’économie du pays puisse subir un renforcement des restrictions (fermetures d’entreprises “non essentielles”, couvre-feu, confinement, …) est moins important que de satisfaire sa base, les chefs d’entreprises adhérent au MEDEF.

Ceux-ci sont encore trop nombreux à rejeter le basculement vers le télétravail, souhaité par 80% des salariés qui l’ont expérimenté à l’occasion du confinement lié au COVID.

Les chefs d’entreprise ont peur que le télétravail s’impose définitivement.

Ils devraient plutôt prendre exemple sur Stellantis (ex PSA Peugeot-Citroën + Fiat) qui a décidé dès septembre 2020 de passer toutes les équipes qui le pouvaient à 3,5 jours de télétravail par semaine, et ainsi gagner en productivité et réduire les surfaces de bureau.

Ce n’est pas en regardant dans le rétroviseur, debout sur la pédale de frein, que l’économie française va réussir sa mutation vers une économie plus numérique et plus décarbonée.