Garder ses ingénieurs grâce au télétravail

Garder ses ingénieurs grâce au télétravail. Les enquêtes de Léa Messala

Léa Messala se trouve en direct devant les locaux de VGA, l’équipementier aéronautique bien connu avec Franz LAVION, directeur technique.

Léa Messala : Franz LAVION, en quoi consiste l’activité de VGA ?

Franz LAVION : nous fabriquons tous les équipements d’un avion, sauf le fuselage. Par exemple : les commandes de vol, le poste de pilotage, les ailerons etc…

Léa Messala : et vos clients sont ?

Franz LAVION : Airbus, Boeing, Dassault, et tous les autres ….

Léa Messala : avant le COVID, vous avez traversé des turbulences dont vous vous êtes sortis grâce au télétravail. Racontez-nous cela.

Franz LAVION : Effectivement en 2018, notre actionnaire, une multinationale américaine, nous a imposé une rationalisation de nos établissements en région parisienne. Nous avons dû fermer un des trois établissements et regrouper les équipes sur les deux autres. L’établissement fermé comptait 150 ingénieurs d’étude et 250 ouvriers. Ils devaient choisir leur nouvel établissement qui pouvait se trouver à une heure de route supplémentaire matin et soir. Devant cette mutation forcée, les ingénieurs ont démissionné en masse, nous en avons perdu 50 % en 6 mois. 
C’est à cette occasion que nous avons décidé la mise en place du télétravail, 3 jours par semaine, afin de garder nos ingénieurs.

Léa Messala : et cela a fonctionné ?

Franz LAVION : tout à fait. Nous avons même pu rattraper des collaborateurs déjà partis, car à cette époque, avant le COVID, le télétravail était rare dans l’industrie aéronautique.

Léa Messala : et bien merci beaucoup Franz LAVION, j’aurais de nombreuses autres questions à vous poser, ce sera l’objet d’un autre entretien.