GB : La flexibilité du travail étendue

GB : La flexibilité des régimes de travail accordée à tous

Man working at homeLe gouvernement britannique dit qu’une plus grande flexibilité des régimes de travail améliore la productivité des entreprises.

Depuis que le gouvernement a étendu ce droit, réservé auparavant aux soignants et à ceux qui s’occupent d’un enfant, tout employé a maintenant le droit de demander des horaires plus flexibles.

 

En accord avec ce droit, chaque employé peut s’attendre à ce que sa requête soit considérée ‘de façon raisonnable’ par son employeur.

Le Ministère des entreprises, de l’innovation et des compétences a dit que 20 millions de personnes ont maintenant le droit de demander une plus grande flexibilité de leur régime de travail. Les syndicats et les corps de métiers se disent satisfaits de ce nouveau développement.

 

Le changement de cette loi, qui affecte tout employé ayant plus de six mois de service derrière lui, arrive moins d’une semaine après la déclaration du Gouvernement disant qu’il ne serait bientôt plus légal pour un employeur d’empêcher un travailleur sous un contrat sans horaires de trouver un deuxième emploi ailleurs.

« Toutes les études faites sur le sujet montrent qu’un tel régime est bon pour les individus… Mais également qu’il améliore leur productivité. »

‘Un Meilleur Moral’

Le Gouvernement prévoit que l’expansion des droits liés à la flexibilité du régime de travail sera plus particulièrement intéressante pour les travailleurs agés approchant de la retraite, ou les jeunes travailleurs à la recherche de formations supplémentaires en complément de leur emploi courant.

 

« Les entreprises modernes savent qu’une plus grande flexibilité stimule la productivité et le moral du personnel, et les aide à garder leurs employés les plus talentueux afin de leur permettre d’évoluer, » explique Nick Clegg, le Premier Ministre Adjoint. « Il était temps de mettre à jour les pratiques de travail et de les adapter aux besoins et aux choix de nos familles modernes. »

 

L’Institut Agréé du Développement et du Personnel affirme que le changement de cette loi représente la reconnaissance de l’importance grandissante de la flexibilité du travail, à la fois pour les employés et les employeurs.

 

« Les employeurs sont de plus en plus convaincus par les arguments en faveur d’un régime de travail plus souple : meilleur engagement des employés, facilité de recrutement, moins de turn over  » nous révèle Susannah Clements, Directrice de l’Institut.

 

Le Congrès des Syndicats (ou TUC) a chaleureusement accueilli cette initiative, mais rappelle que beaucoup reste encore à faire afin de s’assurer que les demandes des employés sont considérées avec le soin qui leur est dû.

 

« Lorsque vous demandez un assouplissement des conditions de travail, vous avez aussi besoin d’une audience équitable ; nous devons donc continuer à améliorer les choses en donnant aux gens le moyen de contester la raison donnée par l’employeur pour refuser une requête, » ajouta Frances O’Grady, le secrétaire général du TUC.

 

‘Une Dynamique Négative’

Un grand nombre d’entreprises offrent déja des horaires souples à leurs emlpoyés.

 

« Nous avons appris que plus des trois-quarts de nos membres vont proposer des régimes flexibles, mais il y existe un petit nombre de petites entreprises qui sont incapables de mettre cette réforme en oeuvre, que ce soit un problème de budget ou juste de répartition du personnel, » Liesl Smith de la Fédération des Petites Entreprises (FSB) raconte à la BBC.

 

Le FSB a exprimé son inquiétude envers la surcharge administrative qui risque d’être entrainée par la nouvelle réforme des régimes de travail pour les petites entreprises. Il a été dit que ce nouveau droit pouvait entrainer une “dynamique négative” dans le lieu de travail, en particulier dans le cas des demandes rejetées.

 

Source : BBC News Business

Traduction : Estelle Bascle